Une certaine idée de la paix
Dimanche midi, dans une rue du Village.
Ce sont deux hommes dans la mi-trentaine qui se tiennent par la main. L'un d'eux pousse une poussette dans laquelle est assis un enfant tout sourire. Un an, je dirais. La scène respire la paix, la simplicité, même. Mais ce qui étonne le plus, peut-être, c'est l'indifférence des gens alentour. Rien de bizarre, rien de curieux. Tout est normal.
C'est à cela qu'il nous faut aspirer. A cette paix évidente, dans l'indifférence du monde autour. Une paix qu'on n'aurait pas crue, impossible il y a encore des années. Ou même maintenant, ailleurs.
C'est cela Montréal. La paix dans l'indifférence. Le droit à la différence. Dans une évidence indiscutable.
(et c'est pour cela que j'aime ma ville, pour cette idée certaine de la paix)