Tu seras féministe, ma fille. Ou pas.
Alors que nous sommes peut-être à la veille d'avoir notre première premier-ministre demain, que la question soulève autant d'enthousiasme féminin que masculin, je m'interroge sur mon propre féminisme-à-moi-moi-je ainsi que sur celui que je tente de transmettre à mes filles.
Surtout suite à la **petite anecdote révélatrice ** 'tain j'ai encore merdé un truc dans leur éducation de mardi dernier. Bref, mardi dernier donc, problème de réseau wi-fi chez moi. Horreur-Malheur, impossible pour les CL-ones de visionner leurs merdes épisodes de séries TV sur YouTube.
Seule et unique réflexion d'Alexane, ma fille aînée, façon Almodovar femme au bord de la crise de nerfs. Une réflexion adressée à moi, sa mère donc. Moi, et je le rappelle sans aucune prétention mais pour bien faire comprendre le contexte et L'ÉNORMITÉ du truc, ingénieure en télécom, architecte système de réseaux sans fil, spécialiste des différents protocoles radio (3G, 4G, LTE, Wi-Fi, WiMax et j'en passe), détentrice d'une dizaine de brevets dans le domaine, bla bla bla ouais c'est bon CL on a compris le concept arrète de te la péter.
Bref, réflexion d'Alexane, découragée, adressée à sa pauv'mère-qui-va-jamais-s'en-sortir : "Pu de réseau et papa qui est parti hier. On est maaaaaaaaal !".
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Le féminisme, ou l'éternel féminin recommencement !
("Mais nan, ma fille, on n'est pas mâle"...)