Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Blog de CL
3 janvier 2010

La solitude des nombres premiers

est un livre d'un jeune auteur italien, Paolo Giordano.

C'est aussi un livre triste, qui raconte l'histoire d'un homme et d'une femme, et l'impact sur leurs vies des choix qu'ils prennent. "Le poids des conséquences" dit l'héroïne. Hélas, dans ce livre, les héros semblent vouloir persister dans la logique du pire choix. Ce qui est triste, donc.

Est-ce réaliste, cette propension au pire choix ? Peut-être. Peut-être pas.

Cela nous ramène à nos propres vies, à nos propres choix.
Celles-ci seraient-elles pires ou meilleures, si ceux-là avaient été autres ?
On l'ignore, bien sûr et on se perd en de vaines conjectures a posteriori .

Tout cela est vain. Tout cela est triste. Mais pourtant, j'ai aimé ce livre.

---- Citations tirées du livre

Elle regardait avec une curiosité détachée ses faiblesses et ses obsessions rejaillir. Cette fois, elle leur laisserait le choix : de toute façon, elle n’était bonne à rien. On reste impuissant face à certains aspects de sa propre personne, se disait-elle.

Il y avait eu cet épisode, et il y en avait eu de nombreux autres, qu’elle avait oubliés, car l’amour de ceux que nous n’aimons pas se dépose à la surface de nos pensées et s’évapore en toute hâte.

Mattia et elle étaient unis par un fil élastique et invisible, enseveli sous un fatras insignifiant, un fil qui ne pouvait exister qu’entre deux individus de leur espèce, deux individus qui avaient reconnu leur solitude dans celle de l’autre.

Il l’avait appris : les choix se font en l’espace de quelques secondes et se paient le reste du temps. [...] Cette fois, il le reconnaissait : les secondes étaient là, et il ne se tromperait plus.

Publicité
Publicité
Commentaires
Le Blog de CL
Publicité
Archives
Publicité