Le faux con maltais
en est en réalité un vrai et j'ignore s'il s'appelle Humphrey.
J'ai eu peur de quitter Malte sans l'avoir rencontré. Car, avant même mon départ de Montréal, j'avais l'idée du titre (facile, ok) de ce post. Et hier, bingo, le vrai faux con a croisé ma route. Enfin, pas hier mais ce matin. Et pas vraiment croisé, juste frappé à ma porte. Que je vous raconte.
Il est 6h du matin, je me suis couchée quelques heures plus tôt suite à un dîner professionnel et je suis fatiguée. Ma chambre est en bout de couloir, juste après des portes battantes. A 6h du mat', le connard maltais (tout de suite, c'est moins rigolo comme jeu de mot), retour tardif de boite ? espion matinal ? débarque dans le couloir façon cow-boy (Humphrey, c'est toi ?), en faisant claquer très bruyamment les portes battantes.
Je me réveille légèrement. Puis tout à fait quand j'entends qu'il essaye d'ouvrir ma porte avec sa carte magnétique. Après deux tentatives vaines (bss bsss fait ma serrure électronique) il doit réaliser qu'il s'est gourré.
Re-départ façon cow-boy (Humphrey, t'es lourd).
Vlan, les portes battantes.
Et boum boum boum, le coeur dans ma poitrine.
Séquence culture : D'ailleurs pourquoi le faucon maltais ?
En 1530, Charles Quint proclamé roi d'Espagne et des deux Siciles (dont Malte fait partie), octroie l'archipel aux chevaliers hospitaliers chassés de Rhodes par les musulmans. Ces chevaliers créeront l'Ordre de Malte. Le prix à payer, amener chaque année un faucon ”chaperonné de soie et bagué de vervelle aux armes impériales”, le fameux “faucon Maltais”, au vice-roi de Sicile. C'est un événement qui a lieu chaque année à la Toussaint.
Et hop. Encore une fois, vous ne serez pas venus pour rien !