The smoking connard
Je ne sais pas pourquoi, mais ça m’énerve
instantanément. Je le fixe en essayant «d’analyser mes émotions».
Parait que c’est important de comprendre les origines de sa colère.
Il est plutôt beau gosse, le sait et semble visiblement
content de lui. Boaf, ça au fond, je trouve ça plutôt cool. La tendance est à
la confiance en soi, on va pas lui en vouloir.
Est-ce la mère de famille tradi en moi qui se
choque ? Genre mais-si-mes-CL-ones-voyaient-ça-ce-n-est-vraiment-pas-un-spectacle-pour-les-enfants.
En même temps (PAPA ET MAMAN NE LISEZ PAS LE RESTE DE LA PHRASE) j’ai déjà tiré
2/3 fois sur ce genre de cigarette. (PAPA ET MAMAN SI VOUS AVEZ LU sachez que
je ne suis pas une droguée).
Est-ce la citoyenne qui s’insurge contre autant de désinvolture ? En même temps, c’est pas comme si j’étais un modèle de droiture. (PAPA ET MAMAN, non je ne blogue pas depuis une prison canadienne).
Bref, je n’arrive pas vraiment à savoir. Mais qu'est-qu'il m'énaaarve !
Puis j'ai une idée, je ne sais pas pourquoi, mais je décide de prendre une photo avec mon cell. Discrétos d’abord.
L’autre se la
pète toujours avec son cigarillos alors paf, sans réfléchir je lui tire le portrait.
In your face !
« Hein ? Quoi? Qu’est-ce? ». Ah, le play boy réagit. Désemparé. Dubitatif. Interrogatif. Le coup de la photo, c’était visiblement pas dans son
plan de vol.
Anyway, je ne suis toujours pas sûre d'avoir compris pourquoi j’étais
si en colère.
Mais, merci Motorola, j’ai trouvé comment
retrouver une certaine allégresse.