La vie en couleurs

La quarantaine arrive, et son lot de prise de tête. En parlant de tête, justement, il y a les cheveux blancs. Les $%^&tains de cheveux blancs qui pourrissent (dure réalité) illuminent (pensée positive) ma brunettitude. Donc, pas le choix. "T'as jamais pensé à te faire une couleur ?" comme me l'a subtilement suggéré une copine.

Je vous épargne le magasinage de la-dite couleur. Entre le avec et le sans ammoniaque. La palette quasi-infinie de couleurs toutes aussi improbables les unes que les autres. "Je veux du brunette bordel !!".

Bref, je me lance. "châtain clair". Bon, trop clair. J'aurais dû me douter en même temps (dans châtain clair, il y a clair - ok ok ok). Je ne me décourage pas. Le lendemain, je tente une autre couleur dont j'ai oublié le nom (et une médaille, une, aux créatifs chargés de donner des noms aux couleurs... mais un simple Brunette, vous pourriez pas l'inventer, dites ???). Merdum. Trop-rouquine-pas-assez-brunette.

Me voilà découragée "Je veux retrouver ma couleur initiiiiiiiiiiiiiiiale"... Alexane tente de me remonter le moral "Maman, t'as qu'à te laver la tête 48 fois"  (elle a lu sur la boite que la couleur dure le temps de 24 shampoings...). Rassurée au moins sur les capacités de calcul mental de ma fille, je réalise que mes pensées personnelles frisent la plus haute ironie. Car ce que je pense c'est que ... j'en arrive à me faire des cheveux blancs pour ma coloration !

Un comble !!!